Le cancer de l’ovaire

Cancer de l’ovaire

Le caractère principal de cancer de l’ovaire est qu’il reste longtemps silencieux d’où dans la majorité des cas, le diagnostic est fait à un stade avancé. Aucun test de dépistage n’existe actuellement. Son pronostic est le plus sombre parmi les cancers gynécologiques.

Aucune symptomatologie n’est spécifique. On peut assister à des troubles digestifs, des signes généraux (amaigrissement, anorexie..), des signes urinaires… Un examen clinique, complété par une échographie pelvienne permet d’orienter le diagnostic.

L’échographie pelvienne permet de chercher une tumeur de l’ovaire et donner des arguments en faveur de la malignité.

L’IRM est plus performante pour caractériser une tumeur de l’ovaire, affirmer sa malignité et établir le bilan d’extension locorégionale.

Le bilan biologique repose sur le dosage du marqueur tumoral CA 125 e première intention et en deuxième lieu l’ACE, CA19-9 et alpha- foetoprotéine.

La prise en charge initiale repose sur une cœlioscopie première permettant de confirmer le diagnostic par la réalisation de biopsie de la tumeur avec examen extemporané et évaluant la résécabilité de la tumeur par une exploration abdomino-pelvienne complète.

Le traitement ensuite est basé sur une chirurgie par laparotomie xipho -pubienne assurant une réduction tumorale maximale avec hystérectomie totale, annexectomie bilatérale, omentectomie, appendicectomie et un curage iliaque externe bilatéral et lombo-aortique.

Le deuxième volet thérapeutique est basé sur la chimiothérapie qui est nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit en adjuvant, pour la compléter et limiter les risques de récidive.

Keyword : Gynécologue Tunis – Manouba / Cancer de l’ovaire

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